En pleine préparation de son dernier album rap, Disiz La Peste avait ouvert un MySpace "Peter Punk". Petit délire rock ou virage musical ?
Entre la création de cet alter ego et sa concrétisation, il y a eu un excellent album, un concert énorme à La Maroquinerie, un premier roman et un passage télé raté. Depuis quelques semaines, les indices laissés sur l’univers Peter Punk se sont faits plus fréquents et plus précis aussi bien en terme d’influences que de production.
Jeudi à 12h, il annonçait sur Facebook une « petite date en incognito dans un endroit à Paris le 27 février ». Rendez-vous au Gibus où Peter Punk et les Criminels (guitare, basse, batterie et DJ !) présenteront quelques titres du prochain album.
Avant eux, quelques groupes chauffent la jeunesse rock parisienne dans le cadre du festival "Les espoirs du rock". Puis Disiz arrive ou plutôt c’est Peter Punk qui débarque avec un style assez old school, sobre et classe. Sans temps mort, c’est avec beaucoup d’énergie et d’humilité qu’il entame Yeah, Yeah, Yeah ; un son assez punk avec un rythme binaire très soutenu sur lequel il pose un rap électrique. En tout, on aura droit à cinq morceaux dont l’efficace Je Ne Fais Rien Comme Les Autres qui tient un peu de Jacques Dutronc pour le texte et surtout de The Foalls voire Vampire Weekend pour le son. Disiz balance ensuite son kaméhaméha : J’Pète Les Plombs version rock pour conquérir le Gibus. Effet garanti. La chanson qui suit nous montre qu’il est loin le temps des premières mixtapes car Jolie Planète - titre consacré aux fesses de sa femme - n’a rien à voir avec Rien qu’Entre Nous (rap lover des débuts). Au final, on sort de là agréablement surpris et curieux de voir ce que Peter Punk garde au chaud Dans Le Ventre Du Crocodile (sortie le 20 avril 2010).
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